Arthur Ménard-Salis
︎︎︎ EN
︎ Performance ︎ Livre / Objet Imprimé ︎ Costume ︎ Vidéo
︎ À propos ︎ Contact ︎ Instagram
Foyer sans perspective
Foyer sans perspective
Performance, durée approx. entre 10 et 15 min., 2021
Après s’être présenté brièvement, un personnage sur scène raconte l’histoire de Jacques-Michel, qui
détestait tant les déformations de perspective qu’il a investi dans une maison dépourvue de
volumes. Le narrateur, venu parler “investissement immobilier”, nous détaille ce déménagement, où les affaires sont déplacées en sacs
poubelles et les vêtements roulés en escargot pour éviter la formation de nouveaux parallélépipèdes.
L’accumulation de ces détails permet d’insister sur l’obsession de Jacques-Michel, qui entraîne toute
sa famille dans cette habitation au milieu de nulle part. Le récit est appuyé par des schémas, dessinés
sur des cartes et feuilles de différents formats jusqu’à en devenir contraignantes physiquement.
L’histoire se conclut lorsque Jacques-Michel découvre avec horreur que la haie du voisin a été taillée,
transformant l’amas végétal en parallélépipède. La performance mêle ainsi un récit
absurde à des outils didactiques naïfs, via un personnage à cheval entre le conférencier, le conteur et
le stand-upper.
La mise en scène est une adaptation du texte “Pour que jamais plus l’horizon ne s’aplatisse” issu de mon mémoire de fin d’études Comment on ouvre la porte (2020). Elle met également à contribution le public, qui, lors du récit du déménagement, se fait passer la Flat Multipia en carton qui “roule” vers la maison.
![]()
La mise en scène est une adaptation du texte “Pour que jamais plus l’horizon ne s’aplatisse” issu de mon mémoire de fin d’études Comment on ouvre la porte (2020). Elle met également à contribution le public, qui, lors du récit du déménagement, se fait passer la Flat Multipia en carton qui “roule” vers la maison.

Photo © Bernard Bousquet, Le Générateur, octobre 2021
Photo © Bernard Bousquet, Le Générateur, octobre 2021
« Jacques-Michel peut remercier une invention qui a bouleversé la fin des années 1990 : la voiture à boudins.
[…]
Par les trous de la bâche, il voit le ciel, sans nuages mais, surtout, sans lignes ! Il voit ces planètes qui brillent, informes, aux contours flous, il s’imagine des univers où le carré n’existe pas. »
extrait du texte de la performance

Photo © Bernard Bousquet, Le Générateur, octobre 2021
